Le chat des forêts norvégiennes

Qui sont-ils ?

 

Comme son nom l’indique, le norvégien nous vient des pays scandinaves. C’est un chat que l’on pourrait qualifié de très « nature ». Premièrement parce qu’il s’agit d’une race naturelle dont on a tenté de sauvegarder les caractéristiques particulières, et non pas une race créée à partir de sélections. Deuxièmement, il a une allure sauvage: grand, avec une musculature et une ossature puissantes, une épaisse fourrure aux poils mi-longs et des touffes de poils aux pattes. Dans les forêts nordiques enneigées ce sont en effet des caractéristiques qui lui ont permis de survivre.

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On me demande souvent la différence entre un main coon et un norvégien, les deux étant en effet de grands chats aux poils mi-long. Même si le norvégien est un grand chat (environ 4-5kg pour une femelle et 6-7kg pour un mâle), le main coon est en général plus grand encore (5-6kg et 7-9kg en moyenne). La principale différence entre les deux est la forme de la tête. De face, le norvégien a les oreilles placées à dix heures dix, dans le prolongement du visage qui forme un triangle, alors que le main coon a un visage plus « carré » et des oreilles bien hautes. De profil, le « box » du main coon est visible, alors que le norvégien a une ligne droite du front au nez (voir photo ci-dessous).

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Ce qui me plait le plus chez le norvégien c’est son caractère très attachant. Il est très affectueux et câlin. Un peu comme un chien, mais avec l’indépendance du chat. Les norvégiens sont très sociables, autant avec les humains qu’avec d’autres animaux.

De nombreux sites internet décrivent en détail l’histoire du norvégien et ses caractéristiques particulières. Ne souhaitant pas paraphraser, ni prétendre savoir mieux que d’autres, j’ai décidé ici de ne décrire que les aspects les plus importants à mes yeux. Pour de plus de détails je vous invite à consulter les sites suivants : Wikipedia ou Club français du norvégien.


FAQ

Oui ! Même s’il s’agit d’un chat aimant les grands espaces, il s’adapte parfaitement à la vie en appartement. Beaucoup de gens pensent qu’un chat qui ne peut sortir est malheureux. Or, s’il a un espace suffisant, des endroits ou grimper et se faire les griffes, un endroit douillet où se réfugier et des jouets pour le stimuler, il peut tout à fait vivre en intérieur.

De plus, contrairement à des chats nés à l’extérieur, dont la maman a développé et enseigné les réflexes nécessaires à la survie dans la nature, les chats issu d’élevages, habitués à la sécurité et à la bienveillance des humains, aura, à mon avis, moins de ressources pour survivre à la vie extérieure (voiture, poison, etc.). À souligner encore que certaines maladies peuvent être développées au contact d’autres chats (PIF, sida du chat, etc.) et que, malheureusement, il arrive que les chats de race soient volés.

Pour résumer, un enclos extérieur où il pourrait s’ébattre en toute sécurité serait idéal, mais le norvégien est tout à fait adapté à une vie en intérieur pour autant qu’il ait l’espace et les stimulations nécessaires.

Les chats aux poils mi-longs ont tendance, surtout lorsqu’ils perdent leur fourrure d’hiver, à avoir quelques noeuds. Cela dépend en partie de la qualité du poil (par exemple, un chat silver a un poil souvent plus fin qui a tendance à créer plus de noeuds).

Cela n’est pas impératif, mais quelques coups de brosse habdomadaires permettent d’enlever le poil mort et évite que de gros noeuds qu’il faudra couper ne se forment.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas une corvée et un norvégien habitué au brossage pourra même trouver ce moment privilégié de soin agréable.

Le norvégien est un chat plutôt résistant et il n’est pas prédisposé à des affections particulières (respiratoires, rénales, etc.) contrairement à beaucoup d’autres races.

Il existe cependant trois maladies héréditaires principales contre lesquelles luttent les éleveurs de norvégien. En effet, d’une part une méconnaissance de ces maladies dans un premier temps, puis des éleveurs peu scrupuleux ou simplement inconscients, ont permis à ces maladies de proliférer. Heureusement, les avancées de la recherche et le dépistage puis l’écartement des reproducteurs atteints ont permis de freiner la transmission de ces maladies.

La glycogénose de type IV (GDS IV) est une maladie héréditaire spécifique aux chats des forêts norvégiennes. Elle provoque la mort avant 14 mois. Comme il s’agit d’une mutation génétique récessive, le chat peut être porteur sain, c’est-à-dire porter génétiquement la maladie, mais être en bonne santé. Il faut que les deux parents soient porteurs pour que le chaton soit malade. Cette maladie est rare et avec le sérieux des éleveurs elle pourra être éradiquée totalement. En effet, un test génétique existe et si les porteurs de la mutation génétique sont systématiquement écartés de la reproduction, alors cette maladie pourrait disparaître.

La polykystose rénale (PKD) est également une maladie génétique qui tend à disparaître. En effet, des tests de dépistage génétiques existent et en écartant les chats porteurs (sains) de la reproduction, elle pourra être éradiquée.

La cardiomyopathie hypertrophique (HCM) est la maladie héréditaire qui cause actuellement le plus de problème au monde des éleveurs. En effet, aucun test génétique n’existe à ce jour, et seul un dépistage régulier par échographie cardiaque permet de repérer les chats atteints. Aucun traitement n’existe pour guérir de cette maladie qui épaissit les parois du cœur, mais des traitements permettent de ralentir son évolution. Une connaissance des lignées avec lesquelles l’éleveur travaille, un suivi régulier par échographie, de la transparence sur les résultats et une autopsie en cas de décès brutal d’un chat sont les seules armes actuelles des éleveurs pour tenter d’endiguer cette maladie.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations à ce sujet !

Je dirais même que si c’est le cas, alors c’est la race à privilégier ! En effet, son caractère très sociable et câlin fait de lui le compagnon idéal des enfants. En outre, il s’entend en général très bien avec les autres compagnons à quatre pattes, chats ou chiens. Personnellement je pense qu’un norvégien est plus heureux s’il a de la compagnie.

Cela dit, ce n’est pas une science exacte, chaque chat étant différent avec une personnalité propre. Cependant, le norvégien reste une des races de chat les plus sociable.

Le monde de l’élevage n’est pas un monde facile et si vous souhaitez gagner de l’argent, faites tout sauf ça ! En effet, les frais sont nombreux et les risques inhérents à la nature sont toujours présents. Outre le prix de base de la femelle destinée à l’élevage (souvent vendue plus chère qu’un chat de compagnie) et les frais liés à l’entretien « basique » (nourriture, litière, vaccins), l’éleveur doit appartenir à et cotiser dans un club, payer un affixe et les papiers, présenter ses chats en exposition afin d’obtenir une reconnaissance d’un juge qui leur permet d’être des reproducteurs, payer une saillie (si extérieure) et faire valider l’état de santé des futurs parents (tests génétiques ou de santé selon les lignées).

Autour de la gestation et de la mise bas s’ajoutent également quelques frais (échographie, suivi médical), et ceci ne comprend pas les éventuels risques (stérilité, césariennes, chatons morts-nés, etc.). Lorsque les chatons sont là, les visites chez le vétérinaires (contrôle de santé, vaccins, etc.), les soins et l’entretien général viennent encore s’ajouter. D’autres coûts entrent encore en compte selon les éleveurs, comme un site internet, des cartes de visite, l’adaptation du lieu de vie (enclos extérieur, espace pour la mise bas et les chatons, etc.), les photos, kit de départ, etc.

La liste n’est pas exhaustive mais permet de se rendre compte que lorsque vous achetez un chaton, le prix comprend nombre de choses qui permettent d’assurer un travail correct pour le bien-être des chats et de la race en général et non pas un bénéfice monstrueux des éleveurs.

Bien sûr, comme pour toutes races de chats ou de chiens, il existe des gens malhonnêtes qui vendent des animaux « à prix attractif », souvent sans pédigrée, mais aussi souvent sans rigueur sur la santé, les soins et le bien-être de leurs « produits ». En tous les cas évitez les personnes qui vous vendent un chaton de race mais moins cher sous prétexte qu’ils ne donnent pas le pédigrée. En effet, le papier en tant que tel ne coûte pas grand chose. Même s’il n’est pas garant de l’honnêteté des gens, il confirme que la personne est un éleveur reconnu qui respecte un certain nombre de règles essentielles à la santé physique et mentale des chats. Il est également primordial que vous ayez un bon feeling avec l’éleveur, qu’il soit transparent et que vous puissiez voir où et comment vivent ses chats et rendre visite au chaton avant de vous engager.

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Liens vers mes chats des forêts norvégiennes

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Yumiko First Day *CH

Norvégien / Mâle neutre